L'Art Scène Production

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" C'est par des informations étendues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles mêmes les événements du monde"  Jean JAURES

(Premier numéro de l' Humanité le 18 avril 1904

 

                        

 

 

Un mot tout d’abord sur le Tibet. Je suis extrêmement préoccupée par les informations qui nous parviennent. La brutalité de la répression des autorités chinoises n’est pas tolérable. Et je souhaiterais donc joindre ma voix à tous les appels demandant l’arrêt immédiat de la répression au Tibet et la libération des personnes arrêtées. Et le respect de la liberté d’expression. J’en appelle à l’ouverture d’un réel dialogue politique, et plus largement au respect partout en Chine des droits de la personne humaine et au progrès de la démocratie.

Marie George Buffet (secrétaire national  PCF)

 


 

Chine - JO 2008

Le "Collectif Chine - JO 2008" a été créé par neuf associations françaises soucieuses de rappeler aux autorités chinoises qu’en posant la candidature de Pékin pour les JO de 2008, elles s’étaient engagées à améliorer la situation des droits de l’Homme, conformément aux valeurs de l’Olympisme fondées sur "le respect des principes éthiques fondamentaux universels", et visant à "promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine".
A moins d’un an des J.O., les faits contredisent ces promesses. Non seulement les autorités chinoises ne respectent pas les engagements pris lors du dépôt de la candidature de Pékin, mais surtout elles n’ont fait que durcir la répression à l’encontre de la société civile chinoise, des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme, des Tibétains et des Ouighours, des mouvements religieux et spirituels. Par une lettre adressée à l’ambassade de Chine le 2 août 2007, le Collectif Chine JO 2008 a interpellé les autorités chinoises sur les violations des droits fondamentaux qui perdurent. Se faisant le relais des aspirations de la société chinoise à la liberté, le Collectif a identifié 8 revendications principales, énoncées dans un "petit livret rouge" paru en août 2007. Les huit revendications :

  1. - Libérer les personnes emprisonnées depuis les manifestations de Tian An Men (1989) et tous les prisonniers d’opinion
  2. - Mettre fin au contrôle de l’information, y compris sur Internet
  3. - Suspendre les exécutions sur tout le territoire chinois en vue d’aboutir à l’abolition de la peine de mort
  4. - Supprimer la détention administrative
  5. - Mettre un terme à la pratique systématique de la torture
  6. - Permettre la constitution de syndicats libres et indépendants
  7. - Supprimer l’article 306 du Code pénal, qui permet la répression des avocats
  8. - Mettre fin aux expulsions forcées des citoyens de leur logement ou de leurs terres

Les membres du collectif :
- Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-France)
- Agir pour les Droits de l’Homme (ADH)
- Amnesty International (AI - France)
- Comité de Soutien au Peuple Tibétain (CSPT)
- Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM)
- Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH)
- Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
- Reporters Sans Frontières (RSF)
- Solidarité Chine

A partir du 9 Novembre 2007 et au cours des 40 semaines qui précèdent l’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, le Collectif rendra public 40 cas de violations patentes des Droits humains. Choisis parmi des milliers, ces cas précis et détaillés illustrent huit revendications majeures du peuple chinois, exprimées dans la brochure du collectif. La manière dont ces cas seront ou non réglés par les autorités de Chine Populaire permettra de mesurer sur une échelle précise l’éventuelle évolution de ces dernières. En tout état de cause, les informations ainsi rendues publiques permettront à l’opinion et particulièrement aux sportifs, journalistes et supporters de témoigner du non respect des Droits humains, à la veille d’un événement largement médiatisé.

Tibet-Info s’associe à cette initiative, en souhaitant que les cas publiés soient largement repris et diffusés.

 


 

Article de Camille/05 02 2008

  Grève dans le Réservoir (prod)

 

Depuis maintenant trois jours, les intermittents du spectacle employé par la société Réservoir Prod, la société de production de Jean-Luc Delarue (qui produit entre autres les émissions "Ca se discute", "Vis ma Vie", ou encore "C’est mon choix") sont en grève pour protester contre un changement de statut abusif de leur métier par leur employeur.

Réunis dans un collectif de techniciens, les 150 à 200 intermittents n’acceptent pas, depuis l’extension de la convention collective audiovisuelle en novembre dernier, que Réservoir Prod aie fait le choix, pour ne pas avoir à payer les salaires au tarif des minimas sociaux, de "rétrograder" le statut des techniciens employés. Ainsi, un chef monteur devient simple monteur (de cadre à non-cadre), et perd donc plus d’une centaine d’euros, pour le même travail effectué et le même nombre d’heures (à quoi s’ajoute le fait que dans ce secteur, la plupart des heures supplémentaires ne sont pas payées

La logique patronale, la voila : quand les minimas syndicaux, déjà bien faibles, leur paraissent trop élevés, on rétrograde les intermittents pour éviter d’avoir à les payer au tarif légal !

 


 

Cher(e) ami(e)

Grâce aux 80 000 premières signatures de www.fichepasmonpote.com nous avions obtenu du Conseil Constitutionnel qu’il censure ces dispositions de la loi Hortefeux en application de l’article 1er de la constitution qui interdit toute distinction en fonction de caractéristiques « ethnique » ou « raciales ».

Pour autant, méprisant cette décision de justice, l’INED et l’INSEE ont, pour l’instant, refusé de revenir sur leur projet de distinguer 24 000 personnes, en fonction de leur couleur de peau, de leur origine ethnique, de leur religion ou de celle de leurs parents. La CNIL fait elle aussi semblant de ne pas comprendre la portée de notre victoire au Conseil Constitutionnel.

De son côté, le président de la République, Nicolas Sarkozy a annoncé le 5 décembre 2007 à son retour d’Algérie qu’il entendait instaurer la discrimination « positive » pour les enfants de harkis. Les organismes HLM, la fonction publique et les centres de formation devront instaurer le fichage ethnique de cette catégorie de français d’origine algérienne pour leur octroyer des droits distincts.

Cette réhabilitation des catégories ethniques et des méthodes de division de l’époque coloniale est passée totalement inaperçue. Il s’agit pourtant de très graves infractions à l’article 1er de notre constitution et aux article 225-1 et 226-19 de notre Code pénal.

Par notre mobilisation, en prenant appui sur la décision du Conseil Constitutionnel nous devons empêcher ce retour des méthodes coloniales.

Pour que nos valeurs de Libéré, d’Egalité et de Fraternité soient victorieuses en 2008,
SIGNEZ ET CONTINUEZ DE FAIRE SIGNER AUTOUR DE VOUS L’APPEL CONTRE LA STATISTIQUE ETHNIQUE  www.fichepasmonpote.com .

En vous souhaitant de passer de bonnes fêtes de fin d’année !

SOS Racisme


Il ne reste plus que quelques jours avant la clôture du sommet sur le climat qui se déroule en ce moment à Bali. Quelques jours pour faire aboutir un accord qui visera à enrayer la crise climatique. Mais, loin d'aller dans ce sens, le Canada s'efforce actuellement de saboter les pourparlers de l'ONU! Samedi, des experts ont décerné au Canada, considéré comme le plus mauvais élève du monde en matière de changements climatiques, un "global fossil award" (trophée mondial "fossile").

 Il ne reste plus que quelques jours pour sauver la réputation du Canada - et pour sauver la planète! - : nous devons nous mobiliser massivement pour empêcher le premier ministre de bloquer le processus à Bali.. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition. Nous lancerons une grande campagne à travers le Canada et publierons le nombre exact de vos signatures dans divers journaux.  Notre objectif est de réunir 50,000 signatures en 2 jours. Cliquez ci-dessous pour signer et transférez ensuite cet e-mail à vos amis et votre famille :

http://www.avaaz.org/fr/another_canadian_climate_crime

 Trop, c'est trop. La politique climatique de Stephen Harper, grand défenseur des intérêts pétroliers, est non seulement irréfléchie et anti-démocratique, mais contribue dangereusement à mettre à mal l'image du Canada.

 La grande majorité des Canadiens est loin de partager l'avis de leur représentant sur les changements climatiques - nous pouvons gagner cette bataille. Nous devons montrer à Stephen Harper que nous sommes décidés à le faire évoluer sur la question. Signez cette pétition dès maintenant et transférez-la au maximum de monde autour de vous - nous n'avons que 2 jours pour recueillir 50,000 signatures!

 Merci de votre action!

 Ricken Patel,
Avaaz.org

 PS - Voici des liens pour plus d'informations :

 Greenpeace appelle Harper à agir pour le climat :
http://www.greenpeace.org/canada/fr/

 Canada : l'opposition accuse Harper de vouloir "saboter" Bali :
www.lemonde.fr/web/depeches/

 Le site des "Fossil of the Day Award" (en anglais) :
http://www.avaaz.org/fossils


Mort de FRED CHICHIN DES RITA MITSOUKO

 

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Fred Chichin n'est plus et laisse orphelin les Rita Mitsouko. L'auteur-compositeur-interprète est décédé ce mercredi matin des suites d'un cancer foudroyant. Il était hospitalisé depuis plusieurs semaines et avait dû renoncer à la tournée des Rita Mitsouko.

 

Rarement couple ne fut aussi uni, tant à la vie qu'à la scène. Depuis près d'un quart de siècle, Fred Chichin et Catherine Ringer, alias les Rita Mitsouko, promène un son rock déjanté et ludique sur toutes les scènes d'Europe.

Découverts en 1985 grâce au tube Marcia Baïla, les deux complices ont depuis continué à nous faire danser et chanter avec une musique éclectique et un look digne des cartoons les plus loufoques. Colorés, métissés, nouveaux, uniques, hors-la-loi, les qualificatifs sont innombrables pour parler des Rita. Un duo de charme et de choc...
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FRED CHICHIN

Né à Clichy, près de Paris, le 1er juin 1954, Fred Chichin aura une enfance similaire. De ses parents italiens et communistes militants, il apprend le même goût de la liberté et de l'indépendance, qu'il exprime dès son plus jeune âge par le biais de la création artistique.

Cinéma, musique et théâtre le passionnent, et Fred fait son école dans les voyages et les groupes de rock éphémères. L'un d'eux, en pleine mouvance punk, le mènera même sur la scène du Gibus, célèbre boîte parisienne.

Lorsqu'il rencontre Catherine, il en tombe rapidement amoureux. Le couple forme un premier projet professionnel en commun, celui d'accompagner la danseuse Marcia Moretto. Le décès tragique de cette dernière est à l'origine de l'immense succès du duo qui naît en novembre 1980.

Jazz, rap, chanson française, rock, tous les styles cohabitent avec splendeur pour créer une musique unique et de renommée internationale. Rita Mitsouko est désormais un groupe reconnu, qui n'a plus rien à prouver et dont le rythme de production n'obéit plus qu'à deux impératifs: le plaisir et l'éclectisme.

Marcia Baïla, C'est comme ça, Les histoires d'A, Jalousie, Andy, ... sont autant de mini-révolutions dans le monde parfois bien sage de la chanson francophone. Les Rita Mitsouko ont définitivement acquis ce grain de folie et d'intelligence qui les rendent éternellement novateurs.

Sébastien Brumont


Si le mois de septembre a été pauvre en concerts, octobre et novembre vont rattraper ce déficit. Gyptian, Ras Shiloh, Gentleman et Ziggi, Doctor Alimentado ou encore Tanaka Zion sont tous annoncés. De quoi nous mettre du baume au coeur alors que l'hiver arrive à grand pas. L'été s'est éloigné mais rester branché sur Roots and Rytme. 

Maxxo
Nationalité : Francais

Vrai nom :

Attention, voilà un upcoming artiste français qu'il va falloir suivre de près !!!



Parle-nous de tes débuts ?
Je date mes vrais débuts dans la musique au premier concert où l’on ma donné de l’argent pour jouer, c’était tellement rare à l’époque et j’étais très jeune : ça m’a marqué. C’était en 1999 et le groupe s’appelait Skarukera. Après de nombreux passages dans différents groupes et projets collectifs, j’ai décidé de faire le chemin autrement, c’est à dire de composer les morceaux seul puis de les enregistrer avec mes musiciens, pour enfin aboutir au live.

Comment en es-tu arrivé à chanter du reggae ?
C’est grâce à l’album « True Democratie » de
Steel Pulse que le reggae est venu à moi. Je n’avais jusqu'à lors entendu que du Bob et ça n’avait pas retenu mon attention, Steel pulse m’a fait redécouvrir cette musique….

En anglais ?
Et bien justement parce que je n’écoute que de la musique anglophone et que l’inspiration me vient la plupart du temps en anglais.

Quelles sont tes influences ?
Des artistes fondateurs comme
Peter Tosh ,Steel Pulse en passant par Alton Ellis et Barrington levy, jusqu’aux artistes plus actuels comme Sizzla (et oui désolé ! !) , YT (l’ovni anglais ! ! ) ou Damian Marley. Sinon j’écoute aussi beaucoup d’artistes soul et hip-hop comme Aretha franklin (la mère de tous ! !), Amy Winehouse (magnifik album !!), the Roots (tous les albums) and many more………..

Suis-tu la scène nu-roots JA ?
Un peu , du coin de l’oreille……….

Qu’en penses tu ?
Que les belles voix ne manquent pas, mais qu’elles sont mal mises en valeur. Cela n’engage que moi mais je trouve que la qualité (et l’originalité) des riddims est en chute libre.

Parle nous de ton premier album, comment s'est passé la prod ?
A la maison. Avec du temps et de la sueur pour tout ce qui est pré-production, enregistrement et édition des pistes. Pour le mixage j’ai fait appel à Niko Matagrin ( ingé son qui a travaillé avec Meï Teï Sho, Gnawa Diffusion , High Tone , etc…..) , on s’est donc enfermé 12 jours tous les deux dans une ferme avec tout le matériel que l’on a pu trouver. Je me suis retrouvé le matin du 6 avril 2007 (jour de mes 24 ans !!) avec mon album fini dans les mains, résultat des deux ans qui venaient de passer.

Quel est le morceau le plus personnel de cet album ?
Kiss from the star…..

Pourquoi ?
Justement c’est personnel………..

Quels sont tes projets ?
Aller défendre cet album sur scène, rencontrer les gens, le public et les critiques……..et en enregistrer un deuxième dès que possible……….

 

Interview par Seb / Macon

 


 

Sorti sur le label Pressure sounds, le dernier album de Bim Sherman, intitulé "Tribulation", compile ses meilleurs tubes, sortis en 45 tours au début de sa carrière, de 1974 à 1979.

Vous l'aurez compris: Bim Sherman n'est pas un nouveau venu. Loin de là. C'est une des plus belles voix du reggae et une des grandes figures de la musique jamaïcaine des années 1970. Artiste aussi doué que méconnu du grand public, Jarrett Tomlison -de son vrai nom- a d'abord commencé comme pêcheur et électricien avant de se lancer dans la musique à l'âge de 18 ans.
Un subtil mélange d'intensité et de douceur : telle est sa manière de chanter. Aussi puissante qu'entraînante, sa voix se pose parfaitement sur les instrumentales -strictement roots- de cet opus. Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter le premier morceau, intitulé "Ital West aka dispensation". L'album est rempli de chansons de qualité, à l'image des sublimes "Golden locks", "Love forever", "Just can't do it" ou "Weak heart men", presque toutes déclinées en versions dubs.

Très complet et sans faiblesse majeure, "Tribulation" mérite le détour. Il fait figure d'hommage posthume pour ce chanteur qui s'est éteint en 2000, à Londres, à l'âge de 50 ans. Ceux qui apprécient le talent de Bim Sherman seront comblés. Quant à ceux qui ne le connaissent pas encore, ils pourront découvrir son immense talent.

Pour consulter le Myspace de Bim Sherman, cliquer ici.

Tracklist :
1. Ital West Aka Dispensation
2. Ital West Dub
3. Danger
4. Love Forever (Vocal)
5. Love In The Ghetto (featuring 0Jah Woosh)
6. Love Forever Dub
7. Tribulation (Original 1975 Mix)
8. Golden Stool
9. Golden Stool Dub
10. Just Can't Stand It
11. Weak Heart Men
12. Weak Heart Men Dub
13. Trying
14. World Go Round
15. Every Where You Go
16. Golden Locks
17. Golden Locks Dub
18. Natty Cale (featuring Big Joe)
19. Lego Natty Cale
20. My Woman
21. My Woman Part 2
22. Lovers Leap
23. Lovers Leap Part 2

par Alexandre Lemarié

 


 

Leonard Dillon
Nationalité : Jamaïquain

Vrai nom :

Leonard Dillon (né en 1942 en Jamaïque à Portland) à commencé sa carrière en 1956 chez Coxsone



Deux artistes Jamaïcains des early days : Cornell Campbell et Léonard Dillon (The Ethiopian) ont effectué une petite tournée commune au début de l’année 2007. Nous les avons rencontré en Février lors de leur passage au Comptoir des Arts Traditionnels (C.A.T) de Bordeaux. Même si le Backing Band qui les accompagnait n’était pas vraiment à la hauteur et même si c’est toujours décevant d’écouter du Ska avec des cuivres joués au synthé, ce fut un plaisir de retrouver ces deux pointures sur scène.

Leonard Dillon (né en 1942 en Jamaïque à Portland) à commencé sa carrière en 1956 chez
Coxsone pour qui il enregistra plusieurs mento signés Jack Sparrow (du nom du célèbre pirate des caraïbes). Il rencontre en 1966 Aston Morris et Stephen Taylor qui chantent dans la rue. Les trois hommes s’associent et créent le groupe The Ethiopians. Le trio devient très vite un duo puisqu’Aston Morris ne reste pas plus d’un an. Dillon et Taylor enregistreront près de 200 titres principalement pour Coxsone (Studio one) et Sonia pottinger (Gay Feet et High Note). Plusieurs de leurs morceaux ont été des Hits et ils connurent un grand succès en Jamaïque comme en Angleterre (sans en profiter financièrement, arnaqués par les producteurs). Parmi leur impressionnante discographie retenons les fabuleux No Naptism, What a fire, Pirate, Engine 54, Cool it amigo, Everything crash et l’inoubliable Train to Skaville qui fit et fait encore skanker plus d’un skinhead. Stephen Taylor est mort en 1975. Depuis Léonard Dillon n’a pas beaucoup enregistré mais il continue de tourner avec ses titres les plus célèbres et en enlevant un "s" à The Ethiopian. Il n’était pas passé en France depuis 1997. (voir aussi la bio de The ethiopians par West Indian).

- A vos débuts vous avez été présenté par Bob Marley à Coxsone Dodd ?

D’abord je suis parti de Portland pour aller à Kingston où j’ai rencontré
Peter Tosh. Je lui ai chanté ma chanson. Cette nuit là nous sommes descendu sur la 2nd street et là j’ai rencontré Bunny et Bob. Peter leur a dit que j’avais des chansons. Il a joué de la guitare. A l’époque je ne savais pas jouer de guitare. Peter a joué de la guitare pour moi. Quand je suis reparti avec Peter, il m’a dit qu’il m’emmènerai au studio un autre jour. J’ai été présenté à Coxsone par ces trois frères : Bob, Bunny et Peter.

- The Wailers.

Yeah, sur les premiers enregistrements que j’ai fait il y avait la voix de Bob.

- Avez-vous fait du backing vocal pour d’autres artistes ?

Non, j’ai fait quelques chansons des Wailers avec eux. J’ai beaucoup appris à ce moment là. You know ? Bunny et Peter m’apprenaient beaucoup de choses sur les harmonies.


- Quand vous avez formé The Ethiopians, avec Aston Morris et Stephen Taylor, vous avez enregistré tout de suite ?

Well. A l’époque on ne pensait pas trop à ce que ça allait devenir. On était là dans l’ambiance pour faire de la musique, car à l’époque on ne gagnait pas d’argent. Le peu d’argent que j’ai eu, avec la première chanson que j’ai faite,…j’ai gagné…7 pounds et 10 cents. C’était vraiment très excitant d’enregistrer, d’être enregistré. En ce qui me concerne je savais que j’irais de l’avant car j’ai grandi dans une famille de musiciens. Mon grand-père était chef d’orchestre. Il pouvait tout jouer. Ma mère jouait l’instrument qui est le plus dur à jouer : la harpe. Mon père, mes parents avaient l’habitude de chanter en disant les notes « sol sol mi sol mi re do ». Ils lisaient les notes ce que je sais pas faire. Je fais à l’oreille. You know ? Je fais à l’écoute. Je ne sais pas lire les notes. You know ?

- Vous n’avez pas été à l’Alpha School par exemple ?

Non, non j’ai grandi dans une maison de rue. J’allais souvent à l’église.

- Vous avez aussi travaillé pour Sonia Pottinger. Quelles étaient les différences de travail entre Coxsone et Pottinger ?

Eh bien, il y avait une grosse différence (rires), une très grosse différence. A Studio One, c’était comme une cour de récréation. On apprenait beaucoup sur la musique. Sonia Pottinger, elle vous ouvrait les yeux sur le monde et sur les droits que vous avez comme artiste. Sonia Pottinger a vraiment fait ça pour moi. La première fois que j’ai été membre d’une record society, c’est Sonia qui m’en avait parlé. C’est elle qui a écrit la lettre, l’a signée et l’a envoyée en Angleterre pour me faire rentrer dans la society. You know ? Je la remercie pour ça. Mais tous les deux sont des arnaqueurs (rires). Excepté Sir JJ, c’est le meilleur producteur avec lequel j’ai travaillé. Lui il vous payait vraiment.

- En Jamaïque ?

Oui le meilleur avec lequel j’ai travaillé en Jamaïque. Tous les autres… (rires). On fait de la musique parce qu’on aime la musique mais à l’époque on ne gagnait pas d’argent car il n’y avait pas d’argent dans la musique. Quand je suis allé en Angleterre en 1967, j’ai appris certaines choses sur la musique et comment gagné sa vie avec. Alors quand je suis revenu en Jamaïque je suis allé chez Sir JJ, mon producteur. Je lui ai dit d’aller en Angleterre et de voir les bonnes choses dans certaines compagnies comme PAMA records. You know ? La première compagnie d’enregistrement en Angleterre.

- Quels artistes vous ont influencé au début de votre carrière ?

Comme je l’ai dit je viens d’une église. You know ? J’allais danser et écouter des artistes. You know ? Quand je suis allé au studio, Bob venait juste de faire Simmer Down. Simmer Down a été faite le jeudi et j’ai fait mon premier enregistrement le lundi d’après. J’adorais chanter ce que je chantais à l’école car chaque samedi j’allais chanter à l’église. Quand vous entendez ma musique et que vous écoutez les paroles, ça parle d’amour et de joie. Tout ce qui concerne Jah. You know ?

- Vous avez chanté tous les styles de musique Jamaïcaines, du Calypso au Roots reggae. Avez-vous une période favorite ?

Oui, j’ai fait deux Calypso car j’étais déjà là à l’époque du BlueBeat. Beaucoup de gens ne savent pas ça : la musique vient du BlueBeat « ta ba tim ba tam ba tim ». Souvenez-vous de ça. On appellait ça le BlueBeat. Tous les producteurs utilisaient ce son même en Europe, en Angleterre. Ca a été la marque de fabrique du son Jamaïcain. C’est comme ça que l’on reconnaissait les morceaux jamaïcains. Mais le BlueBeat n’a pas duré. Après est venu le Ska, puis le Rocksteady et enfin le reggae.
(ndlr : en Angleterre un label nommé Blue Beat, en hommage au premiers styles jamaïcains, diffusait principalement du Ska. Là bas, l’appellation Blue Beat, resta pour désigner plutôt le Ska).
La musique a changé du BlueBeat jusqu’au reggae et j’étais là. Ce qui est important c’est d’aimer la musique même si les styles sont différents. J’ai suivi le changement.

- Quand vous avez commencé vous utilisiez le nom de Jack Sparrow ?

Oui c’était mon premier nom. Les premières chansons que j’ai faites : Suffering on the land, Beggars have no choice, Ice water, elles ont été apportées par les Wailers et une par Delroy Wilson. J’étais comme un explorateur de la musique, je voulais tout essayer. Un jour je suis allé au studio avec Peter (Tosh). J’ai chanté Leave my business alone, you know ? C’était du calypso et c’était bien, ça rendait bien, you know ? Mais c’était juste une envie, il faut faire ce que l’on a envie. Mais en ce qui me concerne c’est faire du reggae. On peut toucher à tout mais le reggae c’est la vraie musique, celle que je veux explorer et pousser vers l’avant. Comme je vous l’ai dit les styles de musique sont arrivés par étape alors quand le ska est arrivé, ça m’a inspiré pour faire Train to Skaville. You know ? C’est ce que disent les paroles : « maintenant on fait du ska alors montez dans ce train, ce train pour Skaville ».

- Qu’est-ce que vous pensez de la nouvelle génération de chanteurs en Jamaïque ?

La musique maintenant c’est une révolution. La vraie musique c’est les concerts. S’ils sont appréciés alors on doit faire avec eux. Ils ne sont peut-être pas ceux que l’on voudrait qu’ils soient mais ils sont acceptés par leur génération. Il faut juste être ce que l’on est et les laisser faire leur truc, you know, car ils sont acceptés par leur génération.
Quand je suis sur des tournées je réalise que la jeune génération réagit à la early music dans tous les coins du monde. La vieille musique renaît et l’on peut adapter cette musique à aujourd’hui, mais on ne peut pas avoir la même ambiance, le même esprit. Moi je réalise moi même ma musique. C’est moi qui dis au bassiste quoi faire. Ma bouche joue en premier. Toutes mes mélodies sont d’abord dans ma tête. Quand j’arrivais au studio les musiciens me demandaient : « Qu’est-ce que tu as à l’esprit Sparrow ? », c’est mon surnom, you know. J’allais à la basse et je leur montrais ce qu’il fallait faire. J’ai fait plein de choses comme ça, you know ? J’aime le style Big Band.

- La musique est importante pour vous ?

Oui, j’adore la musique. La musique parcourt mes veines. Mon sang est fait de musique. J’ai 64 ans. C’est grâce à la musique que je suis toujours en forme. Je suis en train de penser à un nouvel album The ethiopian : go to Two Tone Ska (?). Alors préparez-vous pour ça.

- En 2004 vous avez fait un tour d’Europe avec Max Roméo. Comment était-ce ?

C’était bien, très bien. Un tour très excitant. Je suis allé dans beaucoup d’endroits.

- Avez-vous déjà été en Afrique ?

Non, je n’y suis jamais allé. Le seul endroit où je suis allé près de l’Afrique c’est…c’est quoi le nom…réunion, l’île de la Réunion. C’est un endroit merveilleux, le seul endroit où je suis allé et où la Jamaïque ne m’a pas manquée. Il y a tout là bas. Le seul truc que je n’ai pas trouvé c’est le fruit le Ackee mais sinon ils ont tout. Cette île c’est un volcan. Une personne m’a dit là bas que quand le volcan est en éruption tous les endroits sont dans le noir et on voit de la lave jaillir. Les flammes ça me fait peur mais c’est un très joli endroit. On m’avait donné de la bonne herbe (rires) mais j’ai dû la laisser là bas, ahhh… (rires).

 

Interview par Greg et Stéphanie / C.A.T Bordeaux

 


 

Sandrine Christon - Coordinatrice générale de l'ANAé Evénements


L'ANAé Evénements est le Syndicat national des agences d'événements. Une petite centaine de sociétés de grande qualité et triées sur le volet se consacrent à la communication événementielle. Ce syndicat professionnel est le véritable observatoire du domaine de l'évènementiel en France. L'ANAé développe également une autre branche : celle du tourisme d'affaire.

Côté Tête : l'ANAé c'est le pari de la professionnalisation, de la rationalisation des métiers de l'évènementiel.
Côté Coeur : plus qu'une charte, c'est une éthique de la relation client, de la relation partenaire en général.

Bonjour, Sandrine Christon, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis coordinatrice générale de l'ANAé Evénements. En d'autres termes, je suis en charge 
* de la communication interne
(rédaction du journal interne, organisation de nos manifestations -assemblée générale, soirée annuelle, convention, séminaires, petit-déjeuner d'information...-), renseignements et échanges divers avec les membres,...), 
* de la communication externe
(site internet, relations presse, relations avec les interlocuteurs de la profession,...), de l'avancée de nos chantiers, de l'administratif...)

Quelle est la vocation de l'ANAé ?

L'ANAé est le représentant officiel des agences qui œuvrent pour la conception, la création et la production d'événements. La promotion du métier, la construction de relations saines entre clients et agences, l'information de ses membres sur la bonne application des règles déontologiques édictées par la profession, font partie de nos missions prioritaires.

Quels sont les facteurs clés de succès votre agence ?

Sa capacité à allier conseil, création, production et réalisation d'un événement, d'être à l'écoute de son client pour étudier le type d'opération le pieux adapté pour chaque cible et cela en fonction de la teneur des messages.

Quel est le poids de l'ANAé ? Pouvez-vous nous donner quelques chiffres ?

Le chiffre d'affaire 2001 cumulé des agences ANAé est de 922 millions d'euros.
(cf. notre étude)

Pourquoi une agence évènementielle devrait-elle rejoindre l'ANAé ?

* Pour l'action que nous menons depuis près de 10 ans pour la reconnaissance et la promotion du métier, 
* Pour la conclusion d'accords ou la mise en place de règles saines avec les autres acteurs de la profession (loueurs de sites, prestataires, consultants en choix d'agences),
* Pour le partage des résultats des chantiers engagés (qualité, contrat type, 35 heures, sécurité, rémunération),
* Pour des avantages financiers conséquents grâce aux négociations obtenues auprès des médias ou des assureurs ...

Le processus d'adhésion d'une nouvelle agence candidate est vraiment très strict. Pouvez-vous nous expliquer ?

Nous ne pouvons nous enorgueillir de regrouper LES AGENCES DE REFERENCE, pour ne pas valider leur sérieux lors de leur adhésion.

Pourquoi séparez-vous les branches de l'évènementiel et du tourisme d'affaires ?

Elles se sont déjà rapprochées avec une appellation commune ANAé, une campagne de communication, une page d'accueil de site commun (anae.org)

Sans aucun doute, l'agence a une vocation pédagogique. Quelles sont vos actions éducatives‚ auprès des étudiants pendant leur formation initiale et auprès des professionnels pendant leur formation continue ?

Nous avons élaboré un kit de présentation dont nos membres se servent lors d'intervention dans les écoles. En ce qui concerne la formation continue, nous avons travaillé sur un programme avec l'EBS (European Business School ebs-paris.com). La formation, de façon générale, est l'un de nos chantiers prioritaires

Quels sont les avantages pour un donneur d'ordre de s'adresser à une agence événementielle membre de l'ANAé ?

Nous regroupons LES AGENCES DE REFERENCE. Vous avez les réponses dans les visuels de notre campagne de communication joints. Le 11 septembre s'est ajouté à une situation économique déjà tangente avant cette date.

L'ANAé est finalement l'observatoire des activités des branches de l'évènementiel et du tourisme d'affaires en France. Pouvez-vous nous assurer que le 11 septembre 2001 n'est déjà plus qu'un souvenir pour la profession ?

 

Quelle sera la tendance de votre marché pour 2003 ?

Verdict avec notre prochaine étude.

Les professionnels de l'évènementiel ont-ils tenté de rationaliser leur approche à un niveau européen ?

Oui pour certaines.

Quels sont les projets de l'ANAé pour cette année 2003 ?

Poursuivre nos ambitions et nos actions et encore plus faire reconnaître l'événement et le tourisme d'affaires comme de vrai media efficaces de la communication.

 


 

Magali CLAVEL - Codirectrice du café-théâtre Les Blancs Manteaux


Où ont débuté Marc Jolivet, Marianne James, Renaud, Virginie Lemoine, Anne Roumanoff, Jean-Pierre Castaldi, Michèle Laroque, Gérard Hernandez, Jean-Luc Lemoine, Les frères Taloche, Derek, Bud, Albert Meslay, Jacques Higelin, Marianne Sergent, Jacques Villeret, Alex Metayer et tant d'autres ?

Où ? Dans les salles du très illustre café-théâtre parisien les Blancs Manteaux !
Comédiens : postulez ici ! Public : Sortez joyeux ! 

 

Bonjour, Magali CLAVEL, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je co-dirige le café-théâtre parisien les "Blancs Manteaux" avec Fabienne GOUDEAU depuis décembre 1998.

D’où vient ce nom « Les Blancs Manteaux » ?

Ce nom vient des templiers aux longs manteaux blancs qui vivaient dans l'église en face du café-théâtre au moyen-âge et qui ont fini par donner leur nom à la rue, si, si... D'ailleurs, nous avons surnommé un des petits moines de notre logo Gaspard, en référence à notre fantôme perso...

Par rapport aux autres cafés-théâtres pourquoi venir plutôt aux  Blancs Manteaux ?

Les Blancs Manteaux assurent une programmation de qualité et d'une grande diversité, toujours dans l'univers du rire depuis 31 ans, maintenant. 
Cette longévité est un bon gage de passer une bonne soirée, non ? 
Nous accueillons nos spectateurs dans deux salles d'une centaine de places, l'une en sous-sol, l'autre en gradins.

Combien de représentations par an proposez-vous et de quel type ? 

Nous sommes ouverts 7/7 et proposons 10 spectacles différents par semaine, avec 5 représentations par soir toute l'année. 
Les places, à titre indicatif, sont à 14 et 11 euros pour les étudiants et les moins de 25 ans. vérifiez sur notre site les tarifs actualisés !

Qui est votre public ?

Notre public est essentiellement constitué de 25-40 ans, qui viennent en couple ou entre amis pour passer une bonne soirée entre copains. 
C'est donc un public plutôt jeune, 1/3 de parisiens, 1/3 de provinciaux et 1/3 de banlieusards.

Comment définiriez-vous un « bon spectacle » aux Blancs Manteaux ?

Un bon spectacle pour nous, c'est un spectacle d'humour de qualité, en général un spectacle qui a un peu "bourlingué", donc. 
Tous les styles d'humour sont représentés aux Blancs, pas de sectarisme, c'est notre marque de fabrique : humour noir, sketches, pièces, one-man-show, grand public, musical, etc...

Qui a bénéficié du tremplin de votre café-théâtre ?

Beaucoup de monde ! Dans le désordre (liste non exhaustive, bien sûr...) :
Marc Jolivet, Marianne James, Renaud, Virginie Lemoine, Anne Roumanoff, Jean-Pierre Castaldi, Michèle Laroque, Gérard Hernandez, Jean-Luc Lemoine, Les frères Taloche, Derek, Bud, Albert Meslay, Jacques Higelin, Marianne Sergent, Jacques Villeret, Alex Metayer...

Quel a été le pari gagnant des Blancs Manteaux pour l'année 2002 ? 

Notre Pari gagnant en 2002 :
Remettre à niveau nos salles côté technique, pour donner aux comédiens de vrais moyens artistiques, comme on en trouve peu sur la place parisienne, pour des salles de cette taille, niveau équipement technique.

Quels sont les artistes qui ont leur chance de passer aux Blanc Manteaux ?

Nous recevons deux demandes de programmation par jour en moyenne... s'ils sont professionnels et motivés, tout le monde a sa chance !
Envoyer tous dossiers de presse ou cassettes (nous visionnons tout, même si c'est TRES long - ne pas attendre des nouvelles vite, donc...)
à BLANCS MANTEAUX Magali ou Fabienne, 15 rue des Blancs Manteaux 75004 Paris.

Vous devez être très sollicités par les comédiens.
Quel est le  pourcentage de candidatures retenues ?

A peine 1% de candidatures retenues, avec une soixantaine de demandes par mois, c'est compréhensible, nous n'avons que 2 salles...

Quels sont vos projets pour l’année 2003 ?

2003 : faire passer réellement le café-théâtre à l'heure de l'Internet, pour nos clients (le site existe déjà... blancsmanteaux.fr - il faut maintenant le développer) comme pour nos partenaires, médias et professionnels, toujours dans l'idée de soutenir la jeune création d'humour.

Merci.

Propos recueillis par
Corinne Alfano
le 12/02/03

 

 


 

 

Le MEDEF à l’attaque

Les intermittents du spectacle menaçés

Déclaration de Denis Kessler (vice président du MEDEF) : "Les intermittents bénéficient de dérogations totalement exorbitantes du droit commun et nous avons demandé à l’UNEDIC de faire un état des lieux afin de pouvoir procéder aux ajustements nécessaires." Instructif non ?!!!

Quand on sait que si les annexes 8 et 10 sont supprimées , la convention actuelle étant caduque, plus de la moitié des intermittents ne seront plus indemnisés, il y a de quoi se faire du souci ... Voici le texte de la pétition :

Nous soutenons l’action engagée par les intermittents du spectacle pour la pérennité de leur régime spécifique ASSEDIC car depuis le 1er juillet 2001 plus aucune réglementation ne leur est applicable. Si rien n’est fait par l’actuel Gouvernement les annexes 8 & 10 de l’assurance chômage vont disparaître. Pourtant un accord conclu le 15 juin 2000 entre les partenaires sociaux de la branche représentative existe, en parfaite conformité avec l’arrêt du Conseil d’Etat du 11 juillet 2001,mais n’est toujours pas agréé par le gouvernement. Le 23 juillet 2001, suite à une forte mobilisation des intermittents du spectacle en Avignon, le 1er Ministre a adressé un courrier a la Fédération du spectacle CGT (FNSAC CGT) dans laquelle il rappelle : "Pour ma part, je tiens à vous rappeler l’attachement du Gouvernement à la pérennité de ce régime particulier, nécessaire au dynamisme et à la richesse de la vie artistique de notre pays.« Ce manque de courage politique de l’actuel Gouvernement convient parfaitement au MEDEF et à ses »alliés" :
> SUPPRIMER PUREMENT ET SIMPLEMENT LES INTERMITTENTS DU SPECTACLE. Que restera-t-il alors du dynamisme et de la richesse culturelle de notre pays (fête de village, spectacle, création théâtrale et musicale...) ?
En signant cette pétition je demande au gouvernement de confirmer ses engagements par l’agrément des accords du 15 juin 2000, en conformité avec l’arrêt du Conseil d’état du 11 juillet 2001.

 


 

Les intermittents du spectacle ont un nouveau statut

Manifestation des intermittents, lundi 12 mars devant le Cirque d'Hiver à Paris (Photo PLUSnews.fr)Près de 4 ans après leurs grandes manifestations, qui avaient notamment fait annuler le Festival d'Avignon, les intermittents du spectacle reprennent la contestation. Ils dénoncent leur nouveau régime d'indemnisation chômage, qui devrait entrer en vigueur le 1er avril après un accord entre le patronat et plusieurs syndicats.
Jusqu'ici, des accords provisoires avaient retardé sa mise en place. La CGT dénonce un système moins favorable aux salariés. Ségolène Royal se prononce contre l’accord.

Ce qui va changer avec le nouveau statut


Le nouvel accord d'indemnisation des intermttents du spectacle a été signé le 2 mars par le Medef, la CFDT, la CGC et la CFTC. La CGT, qui ne l'a pas signé, demande le retour au régime précédent, plus favorable au salarié. Le syndicat dit avoir rassemblé 4000 intermittents et soutiens lundi 12 mars devant le Cirque d'hiver, entre Bastille et République à Paris.

Dans le nouveau statut, qui doit entrer en vigueur au 1er avril, deux systèmes d’aides financent désormais le chômage: l’assurance traditionnelle payée par les cotisations sociales Assedic, pour les intermittents qui remplissent certaines conditions, des fonds de l’Etat pour les autres.

Le ministre français de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres (Photo Reuters)Le régime Assedic
Pour les intermittents qui ont travaillé 507 heures au cours des 10 mois précédents (10 mois et demi pour les artistes), l'accord ouvre droit à une indemnisation chômage.

Comme avant, celle-ci dure 8 mois maximum. L'indemnité est calculée en fonction du salaire et du nombre d’heures travaillées. «Mais désormais, le nombre d’heures sera mieux pris en compte par rapport au salaire, pour ne plus défavoriser les petits revenus», se réjouit Philippe Couteux, secrétaire fédéral à la CFDT communication-conseil-culture, un des syndicats qui a signé l’accord.

Le régime indemnisé par l'Etat
Pour les intermittents qui ont travaillé 507 heures dans les 12 mois qui précèdent l'arrêt de travail, un Fonds de professionnalisation et de solidarité vient remplacer le système provisoire créé en 2004 pour apaiser les tensions (lire le ‘Contexte’). C’est l’Etat qui le créée, il ne fait pas partie du protocole signé par le patronat et les syndicats, mais il sera également géré par l’Unedic.

Ce nouveau fonds sera moins généreux que le précédent. Les bénéficiaires, ceux qui n’ont pas réussi à cumuler 507 heures de travail dans les 10 derniers mois mais qui l’ont fait dans les 12 derniers mois, ne toucheront de l’argent de ce fonds que pendant 3 mois, au lieu de 8 auparavant. Cette indemnité est plafonnée à 45 euros par jour.

Un nouveau régime de fin de droits
Nouveauté : pour ceux qui n’ont pas cumulé 507 heures sur l’année qui s’est écoulée, le gouvernement a créé une allocation de fin de droit. Elle s’élève à 30 euros par jour pendant 2 à 6 mois, selon l’ancienneté. «Il s’agit soit de permettre à l’intermittent d’atteindre les 507 heures, soit de lui permettre de réfléchir à une reconversion professionnelle», explique Philippe Couteux, à la CFDT.

Aurélie Blondel

 

 

Définition

L’expression sustainable development, traduite de l’anglais par « développement durable », apparaît pour la première fois en 1980 dans la Stratégie mondiale de la conservation, une publication de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Quelques années plus tard, elle se répandra dans la foulée de la publication, en 1987, du rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement, Notre avenir à tous (aussi appelé rapport Brundtland, du nom de la présidente de la commission, Mme Gro Harlem Brundtland). C’est de ce rapport qu’est extraite la définition reconnue aujourd’hui : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »

Le Québec, par l'adoption de sa Loi sur le développement durable, apporte sa propre définition du développement durable laquelle met l’accent sur nos façons de faire en insistant sur un facteur de durabilité important : notre capacité à apprécier nos actions de manière globale par-delà les frontières disciplinaires. Au Québec, le développement durable s’entend donc d’« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. »

 

Changement climatique: on est "au bord de la catastrophe", selon Ban Ki-moon

Ban Ki-Moon à Beyrouth le 16 novembre 2007
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé samedi à prendre des mesures urgentes pour combattre le réchauffement climatique, avertissant que le monde est "au bord de la catastrophe", alors qu'un nouveau rapport du groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (Giec) doit être officiellement adopté samedi à Valence (Espagne).
"On est tous d'accord. Le changement est réel et nous, les humains, en sommes la principale cause. Pourtant même à l'heure actuelle, peu de personnes réalisent vraiment la gravité de la menace ou son immédiateté", écrit M. Ban Ki-moon dans l'International Herald Tribune.
"J'ai toujours considéré le réchauffement climatique de la planète comme un sujet d'une urgence extrême. Maintenant, je crois qu'on est au bord d'un catastrophe si on n'agit pas".
M. Ban s'alarme de l'accélération récente de la fonte des glaciers et de la calotte polaire. Il souligne que la disparition de cette dernière pourrait élever le niveau des mers jusqu'à six mètres, inondant des villes comme New York, Bombay et Shanghaï.
"Je ne veux pas être un oiseau de malheur. Mais je crois qu'on arrive à un point critique", écrit le secrétaire général de l'ONU.
Le Groupe intergouvernemental sur le climat (Giec, mandaté par l'Onu) a bouclé vendredi à Valence en Espagne le dernier volet de son quatrième rapport, une somme de référence pour les cinq prochaines années qui sert à fonder la riposte de la communauté internationale aux dérèglements du climat.
Le rapport devait être officiellement approuvé samedi matin à Valence en présence de Ban Ki-moon.
Ce dernier qualifie d'"encourageantes" les conclusions du rapport et estime qu'il existe "des moyens bien réels et abordables pour combattre le changement climatique".

Définition de l'altermondialisme


Etymologie : du latin "alter", autre.

L'altermodialisme ou altermondialisation est un mouvement social qui, face à une logique de
mondialisation libérale effrénée, revendique et met en avant des valeurs comme la démocratie, la justice économique, la sauvegarde de l'environnement, les droits humains en vue d'une mondialisation maîtrisée et solidaire.

Très hétérogène et composé d'une multitude d'associations, de mouvements d'horizons divers, d'organisations non gouvernementales, l'altermondialisme se manifeste par des positions qui vont du réformisme à la rupture. Pour créer des synergies entre les différents mouvements qui le composent, il tente de développer des réseaux internationaux (Forums sociaux).


Les grandes étapes de l'altermondialisme :

Début des années 1980 : émergence dans les pays du Sud d'une lutte contre les plans d'ajustements structurels du FMI.
  • 1994 : il apparaît aux Etats-Unis et en Europe pour lutter contre la précarisation du travail, le chômage et la remise en cause des acquis sociaux.
  • 1999 : manifestations de Seattle.
  • 2001 : rassemblement de Gêne contre le sommet du G8.
  • 2001 et 2003 forums sociaux de Porto Allègre.
  • 2002 : Forum social européen de Florence, manifestation contre la guerre en Irak.

Quelques positions et propositions de l'altermondialisme

  • Démocratiser et modifier les règles de grandes instances internationales considérées comme non démocratiques (BCE, OMC, FMI, Banque mondiale) et accusées d'abriter des lobbies d'intérêts privés ;
  • Alléger la dette des pays pauvres ;
  • Taxer les transactions financières (ex : taxe Tobin) ;
  • Développer un commerce équitable (garantie que le producteur bénéficie d'un revenu "équitable") ;
  • Empêcher l'épuisement prévisible des ressources naturelles par un développement durable ;
  • Exclure l'agriculture des négociations de libéralisation (pour garantir la souveraineté et la sécurité alimentaire) ;
  • Exclure l'éducation, la santé, les services sociaux, la culture des négociations de l'OMC ;
  • Démanteler les paradis fiscaux.
D'autres propositions concernent la justice, la garantie de la paix, la démocratie, les droits de l'homme.
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Quand parfois un soir !

....Rêve d'un soir tard, très tard, tardons encore, de nos corps, en Corée, au Sud des Iles aux Oiseaux, de Paradis aphrodisiaques, Aphro..dites-vous, affro-sement épris en un mot,......et c'est là qu'était le "maux" ! ...Aphro, c'est bien ça, une Affro! dans mes terres lointaines.......

...enroulée dans sa chair, roulée pour me plaire, cuirée dans sa peau cuivrée, l'oeil en barrière, comme pour me dire de l'intérieur, "qu'est-ce que tu attends". Oeil délimité en noir  sans limite, qui me laisse brillant, sans autre voie, que celle d'être son Roi, moi pour elle, elle féline, moi enlacé dans sa roue, enroulé dans son entre, à voir son oeil qui dit "va"! et je va et je chat et je mâle

  
...aaaalors misérable, j'entre, et ...je rentre et ...je vois !.... et jamais elle ne se retourna !

extrait de "Côcher de ton Sommeil"
 
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